mai 22, 2023

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Clínica Arencibia

Nous pouvons vous aider à redécouvrir votre apparence

Pour comprendre la façon dont les transplantations capillaires peuvent aider nos patients, nous allons devoir nous intéresser aux conséquences psychologiques de la calvitie. Il est vrai qu’à l’heure actuelle, la transplantation capillaire est le seul traitement chirurgical à l’efficacité scientifiquement démontrée – par des études menées pendant plusieurs décennies – capable d’inverser et de résoudre les problèmes liés à la forme la plus courante de calvitie (l’alopécie androgénique). Et ce n’est pas négligeable, si l’on considère que la chute de cheveux est un problème très répandu qui affecte des millions de personnes dans le monde.

La calvitie touche un Français sur quatre (25 %), en particulier les plus de 65 ans (31 %). Cette proportion tombe à 25 % chez les hommes de moins de 65 ans.

Nombreux sont les hommes et les femmes confrontés de plus en plus tôt à d’importantes chutes de cheveux. Il existe bien quelques médicaments qui aident à lutter contre l’alopécie androgénétique, mais 99 % des shampooings, lotions, compléments et autres préparations ne permettent pas aux cheveux de repousser. Seuls de rares composés ont quelque efficacité sur la de chute de cheveux réversible (une autre forme de calvitie) due à des circonstances ponctuelles comme le stress, la grossesse, ou la prise de certains médicaments.

Mais nous allons pour une fois laisser de côté les transplantations capillaires pour nous intéresser aux raisons qui ont donné naissance à ce procédé médical. Bien que souvent abordée comme un problème purement esthétique, lié à l’apparence (dont nous ne contesterons pas l’importance), la chute de cheveux peut avoir un impact négatif sur le bien-être mental des individus. Sur le plan psychologique, il est indéniable que la calvitie entraîne une perte d’estime de soi et impacte la qualité de vie des personnes qui en souffrent.

Pourquoi les cheveux ont-ils autant d’importance à nos yeux ?

Les cheveux font partie de notre identité d’êtres humains. Et si certaines de leurs caractéristiques (couleur naturelle, épaisseur, quantité) nous sont imposées par la génétique, les êtres humains que nous sommes ont toujours trouvé le moyen d’échapper à ces contraintes. Depuis des temps immémoriaux, nous avons pris plaisir à modeler nos cheveux, à les couper, à modifier leur aspect pour exprimer notre personnalité, nos états d’âme et notre façon de nous présenter au monde. Avec la couleur des yeux, les cheveux sont l’un des attributs auxquels nous attachons le plus d’importance. C’est la raison pour laquelle leur perte est si difficile à accepter pour la plupart d’entre nous.

Aspects psychologiques de la calvitie chez l’homme : chevelure et virilité

Comme chacun le sait, la chute de cheveux est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes. À 20 ans, 20 % des hommes commencent à perdre leurs cheveux. À 30 ans, ce pourcentage passe à 25 %. Lorsqu’ils atteignent 50 ans, la moitié des hommes sont atteints de calvitie. Et à l’âge de 60 ans, deux hommes sur trois ont perdu une bonne partie de leurs cheveux. Dans 95 % des cas, la perte de cheveux chez les hommes est provoquée par l’alopécie androgénétique. Mais comment tous ces hommes réagissent-ils face à la chute de leurs cheveux ?

Faut-il accepter la chute des cheveux ou chercher un traitement ?

Bien évidemment, tous les hommes (ou les femmes) souffrant d’une chute de cheveux ne décident pas de se mettre en quête d’un traitement. Certains acceptent la chute de leurs cheveux, dans laquelle ils voient un processus normal de vieillissement, un mauvais tour de la génétique auquel on ne pourrait échapper. Ils acceptent donc la chute de leurs cheveux et se contentent pour la plupart d’opter pour une coupe adaptée à la situation.

Mais dans d’autres cas, moins fréquents, la chute des cheveux peut provoquer une sensation d’angoisse. Pour certains hommes, la perte des cheveux a un impact considérable en termes de confiance en soi et d’image personnelle, deux éléments importants sur le plan de la santé mentale. Certaines études ont démontré que les hommes souffrant d’une perte de cheveux ont davantage tendance à se sentir complexés, anxieux ou déprimés, ce qui n’est pas sans incidence sur leur qualité de vie.

L’étude précitée montre par exemple que les hommes déclarent se sentir très préoccupés, stressés ou modérément angoissés, et devoir fournir de grands efforts pour affronter cette situation. Ces effets se font particulièrement sentir chez les hommes atteints d’une calvitie importante et chez les jeunes. Ceux qui commencent à perdre leurs cheveux de bonne heure (pour la plupart, des célibataires) souffrent davantage des effets psychologiques de la calvitie.

« C’est facile d’avoir confiance en soi quand on a plein de cheveux sur la tête. Mais un chauve sûr de lui est un diamant brut ».

Larry David, comédien.

Chevelure, attributs masculins et féminins

Tout au long de notre histoire, les cheveux ont toujours été associés à la force et à certains attributs masculins, comme pour le mythique Samson qui, une fois dépouillé de sa chevelure, perdit sa force et sa puissance légendaires. Les Vikings – ces redoutables guerriers– attachaient également une grande importance à leurs cheveux et à leur barbe qu’ils entretenaient à l’aide de différents instruments d’hygiène personnelle : ciseaux, rasoirs, peignes.

Dans le cas des femmes, les canons de la beauté exigeaient d’avoir des cheveux longs, sains, et d’une couleur bien précise. Souvenons-nous de Pénélope qui tissait ses propres cheveux, ou encore de contes, comme celui de Raiponce dont l’interminable chevelure dorée avait l’éclat du soleil… L’impact psychologique de la calvitie est en partie dû à l’existence de tels modèles.

L’un des grands problèmes de la calvitie féminine est qu’elle est en quelque sorte plus traumatisante que celle des hommes.

Image de soi et pression sociale

Même si nous avons parfois tendance à le nier, il existe une forme de pression sociale qui nous pousse à entretenir une certaine apparence conforme à l’image dominante de l’époque. Et il existe également une forme de « consensus » sous-jacent sur ce qui rend une image belle ou agréable, induisant ainsi une préoccupation esthétique que nous ressentons tous avec plus ou moins d’acuité. Comme nous pouvons le voir, les références culturelles, la « pression sociale » et nos propres exigences en termes d’image personnelle valorisent toutes le concept d’une chevelure forte et saine. C’est en raison de ces différents facteurs que le retentissement lié à la perte des cheveux est si important pour de nombreuses personnes.

Les hommes associent généralement la chevelure à la virilité, à la jeunesse et à la capacité de séduction. Certains hommes atteints par la calvitie se sentent moins virils, moins séduisants, surtout lorsqu’ils sont jeunes. Ce phénomène entraîne souvent une perte de confiance susceptible d’affecter leurs relations personnelles et leur vie sociale. La perte des cheveux, perçue comme une forme de perte de contrôle sur notre apparence, fait naître un sentiment de vulnérabilité et d’impuissance. De nombreux hommes éprouvent alors de la frustration, de la colère ou de la tristesse lorsqu’ils ne se reconnaissent plus dans l’image renvoyée par leur miroir.

Heureusement, la médecine propose la transplantation de cheveux, la mésothérapie et d’autres traitements pharmacologiques pour résoudre ce problème.

Aspects psychologiques de la calvitie chez les femmes

Chez les femmes, la chute des cheveux, bien que moins fréquente que chez les hommes, est encore plus traumatisante. Les causes de l’alopécie féminine sont diverses et incluent la génétique, les bouleversements hormonaux (ménopause), et certaines pathologies. Et à l’instar des hommes, les femmes qui perdent leurs cheveux ont l’impression de perdre une partie de ce qui fait leur identité, elles éprouvent un sentiment de honte et d’anxiété. Et comme pour les hommes, cela peut affecter sérieusement l’estime de soi, les relations personnelles et même professionnelles.

Cela tient, comme nous l’avons vu, au fait que d’un point de vue historique et social, la chevelure a toujours été un symbole de jeunesse, de beauté et de santé. Par ailleurs, dans notre société, la pression esthétique qui s’exerce sur les femmes est bien plus importante qu’elle ne l’est pour les hommes. Et du fait même que les femmes sont moins nombreuses que les hommes à souffrir d’alopécie, celles qui en sont atteintes sont encore plus stigmatisées.

La transplantation sans rasage

C’est la raison pour laquelle le respect de la confidentialité vis-à-vis de nos patients est essentiel. La plupart d’entre eux ne souhaitent pas que l’on sache qu’ils ont subi une transplantation capillaire. C’est aussi pour cela qu’à la Clinique Arencibia, nous réalisons des transplantations capillaires nettement plus complexes sur le plan technique, mais qui permettent de garder le secret : sans raser le crâne du patient. La transplantation sans rasage du crâne est en effet l’intervention la plus fréquemment demandée par nos patientes.

Confrontés à un problème de calvitie, hommes et femmes ressentent les mêmes atteintes psychologiques : sentiment d’anxiété, d’impuissance, de désespoir, qui s’aggravent lorsqu’ils constatent que les pseudo « solutions » proposées sur le marché pour « arranger » le problème ne leur sont d’aucune utilité. La transplantation capillaire est aujourd’hui la seule méthode définitive et efficace pour lutter contre la perte de cheveux et les alopécies androgénétiques. En un an tout au plus, les patients voient leur chevelure repousser dans les zones dégarnies, et ces cheveux qui ne retombent pas leur permettent de retrouver l’image tant convoitée et toute leur confiance en eux.